Première partie : Bïa
Dans le cadre de sa tournée nord-américaine, la brillante étoile du fado au Portugal revient à Montréal sur la scène de la Maison symphonique après une absence de près de quatre ans, portant comme bagages sa voix magnifique et son envoutante présence. Chanteuse extrêmement douée qui a perfectionné son talent dans les tavernes du quartier de Mouraria à Lisbonne, Mariza s’inspire des légendaires fadistas de la lignée des Amália Rodrigues et autres, qui ont animé une toute nouvelle vague d’artistes féminines remarquables. À sa manière, Mariza honore les traditions de son art et s’efforce de revitaliser le genre en repoussant constamment ses frontières musicales de manière originale et inspirée.
Accompagnée de son album éponyme sorti cet automne, Mariza nous présente un tout nouveau répertoire pour cette tournée fort attendue. Ce septième enregistrement, produit par un proche collaborateur, Javier Limón (Paco de Lucía, Bebo Valdés, Buika, Yasmin Levy, Carmen Linares et plusieurs autres), retrace les racines du fado et de la saudade qui en découle. « [Album] fusionnant la pureté de Joan Baez à la profondeur émotionnelle d’Édith Piaf », selon le prestigieux magazine Songlines, on peut s’attendre à une performance oscillant librement entre joie, nostalgie et mélancolie – un concert intime et passionné, plus mémorable que jamais grâce à l’acoustique magnifique de la Maison symphonique.
Vidéos
Quem Me Dera [4:15]
Trigueirinha [2:39]
Première partie : Bïa
Brésilienne, Montréalaise d’adoption et auteure-compositrice fertile, Bïa englobe le vrai sens du terme « artiste du monde ». En ouverture à cette soirée, elle sera en duo avec la violoncelliste Sheila Hannigan.