LO’JO (France)
Citoyens du monde, marteleurs des styles, avec ses 13 albums au compteur, les Lo’Jo ont véritablement contribué à la redéfinition de la world music de par leurs voyages sur les routes désertiques du Sahara, sur lesquelles ils ont collaboré à la création du Festival au Désert (2001) et ont aidé à propulser la carrière internationale du collectif touareg Tinariwen, jusqu’au circuit montagneux de la Géorgie. Meilleur groupe en musique du monde aux Songlines Music Awards 2013, Lo’Jo nous propose une grande fête, une escale cosmopolite, au final, un voyage typiquement de chez nous.
LES SALTIMBANQUES MUSICAUX DE L’IMAGINAIRE
Lo’Jo, c’est une bande de bourlingueurs aux valeurs sociétales et à la vision unique façonnées au gré des voyages, de rêves et d’espoirs.
Lo’Jo, c’est la poésie des utopies à portée de main.
Lo’Jo, c’est voyager le cœur ouvert, toujours prêt pour de doux émerveillements, non pas en possédant, mais en honorant, savourant chaque instant le long du chemin.
Digne représentant du métissage musical, Lo’Jo n’a pas attendu qu’il soit à la mode pour le mettre sur la carte. Plus de trente ans d’exploration d’un monde plein d’images, de couleurs, de sons et d’histoires ont résulté – pour ces musiciens d’Anger, ville de l’ouest de la France – en une rare homogénéité, une synthèse inclassable teintée de toute la gamme chromatique.
La marque de commerce du groupe, c’est de ne pas en avoir…
Richement accompagnée du souffle sophistiqué des sœurs berbères Yamina et Nadia Nid El Mourid, la musique de Lo’Jo est une projection intemporelle fortement imagée par la plume de Denis Péan… conteur, slameur, compositeur, cofondateur du groupe, mais surtout un grand artiste. Quand il chante, on pourrait dire le jumeau shamanique de Tom Waits, mais tout aussi bien le frère de Johnny Cash dans sa phase tardive d’enregistrements américains. Yamina et Nadia, sont les cousines berbères des B52’s… chanteuses vagabondes errant sur les franges extérieures de l’Europe, des collines luxuriantes de Géorgie aux routes rouges du Mali, dans le dos dénudé des montagnes de l’Atlas. L’art du violoniste Richard Bourreau est de fixer sans tuer. Il apporte à la cohésion du groupe la rigueur de son apprentissage de conservatoire, complotant et arrangeant cette abondante inspiration chaotique. Le bassiste et contrebassiste Kham Meslien et le batteur Baptiste Brondy peaufine le tout de rythmes polyglottes, les tordant tous azimuts pour les rendre à nouveau libres.
Lo’Jo c’est aussi le noyau autour duquel d’innombrables électrons libres ont gravité durant les trois décennies passées, pour d’inoubliables moments magiques : Robert Plant, Robert Wyatt, Tinariwen, Justin Adams, le maestro de la Réunion René Lacaille, le légendaire joueur de panduri géorgien Niaz Diasamidze, le violoncelliste Vincent Ségal, le rockeur-électro Guillaume Asseline, et bien d’autres.
Pour Lo’Jo, qui en est seulement à sa troisième visite à Montréal, tout porte à croire que le succès perdurera encore et encore, entre autres, sur les scènes newyorkaises et britanniques où le sextette est fortement acclamé depuis ces dernières années.
Lo’Jo, c’est l’un des groupes français les plus méconnus au Québec, un chef d’œuvre iconoclaste à découvrir absolument !
« Être à la mode, dans le vent, être le choix de l’heure est éphémère parce qu’une saveur du mois ça change constamment. Être en marge permet d’être réellement libre. » Denis Péan, Lo’Jo
LO’JO, c’est :
